
Dès qu’un film sort des normes cinématographiques, il est écarté des festivals et autres manifestations audiovisuelles. Trash n’est pas pris que dans le sens provocant, choquant mais également alternatif, politique, cheap, décalé…
Le but des projections est d’offrir aux réalisateurices une projection de qualité dans une salle prévue à cet effet. Pour les spectateur.trice.s, l’objectif est de lui faire découvrir des films différents sous des formats différents.
Toutes catégories de films sont projetées : expérimental, animation, clip, docu, tous les genres sont explorés. Un film ne doit pas être forcément trash pour être diffusé, il doit être en marge du courant conventionnel et offrir de l’intérêt à la personne qui le regarde.
Toutefois, pour éviter tout malentendu, les séances sont interdites aux mineur.e.s.
À Bruxelles, la première projection s’est déroulée au centre culturel des Riches-Claires le 1er avril 2005. Les réalisateurices présent.e.s (belges pour la majorité) ont été invités à présenter leurs films avant la projection. Une tradition qui perdure encore aujourd’hui. Le bar des Riches-Claires ouvre pour l’occasion et un espace de dialogue sera alors propice aux échanges post-projection. Le festival a pris ses quartiers également au cinéma Aventure pour la version non binaire « Queer Mais Trash » qui se déroule généralement en mai pour 3 jours de fiertés LGBTQIA+.
D’autres festivals ont reçu Courts Mais Trash pour de nombreuses cartes blanches : Festival du film européen de Lille, BIFFF, Brussels short film festival, « La faites de l’image » des Vidéophages à Toulouse, Festival du court métrage de Lille, Fenêtre sur Court (Dijon)…
L’objectif de cette nouvelle saison est d’occuper d’autres villes, nous attendons vos propositions (si elles restent indécentes).